Suite à la pandémie mondiale et au confinement décrété en 2020, Stéphen FAURE, curé, se retrouve seul devant le tabernacle. Mais « le bon pasteur ne donne-t-il pas sa vie pour ses brebis ? » Il décide alors de tenir un journal dans lequel il consignera ses réflexions en vue de les partager avec ses paroissiens car, pour lui, « écrire, c’est quand le cœur, au lieu de propulser le sang dans les artères, l’étale joliment sur une page de papier blanc ».
A l’image des disciples d’Emmaüs, il nous fait cheminer, en compagnie de Jésus, tout au long de ses pensées. Il aborde, avec éloquence, douceur mais clairvoyance, de nombreux sujets tels que l’effondrement de nos sociétés, la place qu’y occupe le christianisme, l’Ecriture, la Parole. Il nous présente sa vision du sacerdoce et nous invite à redécouvrir le monde dans lequel nous vivons, celui de la création, celui de l’amour.
Il en ressort un texte intimiste, sensible et plein de poésie dans lequel on devine que l’auteur, professeur de spiritualité et d’homilétique, a consciencieusement déposé chaque mot, citation ou passage de l’Ecriture afin de s’assurer que nous puissions pleinement « partagez l’esprit qui nous anime » et retrouver l’essentiel de nos vies.
Dieu souffle dans ses deux paumes grandes ouvertes et fait s'envoler le monde comme un papillon. Je ne connais rien de tel qu'un bon bain dans la conscience d'être créature pour faire sourde en nous le ruisseau allègre de l'enfance. La joie sacrée d'être créé est sereine et un peu folle quand même : c'est l'incomparable joie d'un cœur reconnaissant. Tout vrai MERCI contient de l'émerveillement et de la joie, et dans la reconnaissance, il y a de l'enfance.
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