Lorsqu'on recherche une définition du mot "parabole " dans le Larousse, on trouve cette définition : "Genre littéraire en usage dans le judaïsme proche-oriental, consistant
en une comparaison développée dans un récit conventionnel dont les
éléments sont empruntés à la vie quotidienne et permettant de
concrétiser un aspect de la doctrine". Jean-marie PLOUX en donne une définition que je trouve plus abordable : ce sont des histoires que les enfants peuvent comprendre mais qui restent des énigmes pour ceux qui n' "entendent" pas ce qu'elles disent. Alors comment faire pour percevoir, écouter et comprendre ce qu'elles ont à nous dire, sachant que Jésus les a prononcées il y a bien longtemps, qu'elles nous sont parvenues à travers les mots de plusieurs auteurs et qu'elles sont dispersées dans les Évangiles ?
Pour nous aider, l'auteur propose une solution : se laisser guider par le message de Jésus, centralisé sur l'annonce du "Royaume de Dieu". Ce sera donc l'axe d'analyse des allégories ainsi que la destination qui organisera le parcours des paraboles, nous faisant découvrir par étapes : le semeur, qui est-il pour l'homme, ce que cela change dans notre vision du monde, la nécessité de nous mettre en chemin et enfin les noces, annonciatrices du Royaume.
Un livre destiné à tous : aucun besoin d'être érudit, exégèse ou théologien pour découvrir (ou redécouvrir), avec une joie enfantine et jubilatoire, la richesse des trésors cachés dans les paraboles. Un ravissement pour les chercheurs de sens qui trouveront, concentré dans cet ouvrage, l'essentiel de l'enseignement du Christ et sa surprenante actualité : un Royaume, synonyme de liberté et de vérité qui, loin d'être inaccessible, prend sa source tout proche, au cœur de notre quotidien... pour peu que nous sachions tendre l'oreille.
Derrière sa condamnation pour blasphème, en deçà des mots de "Fils de Dieu" ou "Fils de l'homme" qui ont été les motifs formels de sa condamnation, il y avait sa manière insupportable de subvertir la "religion", cette remise en cause à peu près constante de la manière de croire, de vivre le rapport à Dieu et, surtout, de concevoir Dieu.
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