Assoiffée de spiritualité tout au long de sa vie, l’auteure, Stéphanie Halperson, nous raconte son parcours et son approche des différentes formes de méditations, bouddhistes ou chrétiennes. De prime abord mise en contact avec la spiritualité orientale, elle s’efforce de trouver sa voie dans la rigueur des exercices mais ne parvient qu’à se retrouver face au vide intérieur qu’elle cherche à combler. Les différents groupes de prière catholiques ne semblent pas, quant à eux, en mesure de répondre à ses attentes. Elle dit elle-même : « En résumé, à cette époque, Bouddha m’ennuie, et le Christ ne s’est pas encore révélé à moi ». Sa conversion se réalisera dans une église, devant un statue du Christ, qui l’emplira enfin d’Amour et où elle comprendra que chercher « à faire le vide » signifie également se couper de Dieu.
Grâce à une vie spirituelle riche, nourrie par différentes influences, Stéphanie Halperson nous partage les méditations qui l’ont accompagnées à différents moment de sa vie.
L’auteure nous démontre que les cinq sens n’ont pas besoin d’être bâillonnés pour que nous puissions trouver le calme et la sérénité. Au contraire, elle les sollicite en nous plongeant au cœur de scènes de l’Évangile et en nous encourageant à y participer, à devenir nous-même acteurs. Un livre qui fait le plus grand bien, apaisant, doux et réconfortant.
Dans l’Évangile de Matthieu, la femme malade qui vient par derrière dans la foule et touche le vêtement de Jésus sait au plus profond d'elle-même que, si elle parvient à toucher seulement son vêtement, elle sera sauvée. Aujourd'hui, nous ne pouvons plus le toucher comme cette femme, mais par la contemplation, la méditation, nous pouvons nous imprégner de la lumière de Jésus.
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