C’est la promo du film « Presque » à la télévision qui m’a fait découvrir Alexandre Jollien. Je me suis souvenu l’avoir pourtant déjà aperçu dans les librairies, notamment lors de la sortie de « la sagesse espiègle », mais je ne l’avais pas lu. C’est à présent chose faite avec ce petit « traité de l’abandon » dont le titre m’a interpellé.
J’y ai découvert le monde d’Alexandre, à travers de petits chapitres thématiques (l’abandon, la comparaison, la bienveillance, le dépouillement, le désir,…), comme des petits cailloux qu’il aurait semé afin de nous permettre de le suivre dans son chemin contre le handicap et la souffrance, pour nous offrir, in fine, la possibilité de simplement accueillir la vie telle qu’elle se propose, ni plus, ni moins.
Je retiendrai tout particulièrement le « Soûtra du Diamant » qui permet de ne pas fixer, enfermer les gens ou les situations avec des mots qui ne sont que des étiquettes : « ma femme n’est pas ma femme, c’est pourquoi je l’appelle ma femme » et qu’Alexandre Jollien met à toutes les sauces. Bien qu’il revienne régulièrement, l’utilisation de ce Soûtra me surprend à chaque fois, un peu comme le coucou d’une veille pendule qui fait sursauter à chaque quart d’heure, sauf que dans ce cas, cet exercice m’a fait sourire car il apporte une prise de recul instantané qui met en joie par sa simplicité et sa fraicheur.
Un ouvrage philosophique plein de sagesse, de tendresse, d’amour de la vie, dont la simplicité désarmante rend la lecture et la compréhension accessible à chacun d’entre nous. Je vous en recommande chaudement la lecture et n’en resterai, quant à moi, certainement pas à ce seul ouvrage…
Oui, le mot "abandon", vous risquez de le lire souvent. Paradoxalement, c'est le grand projet de ma vie. Apprendre à ne plus refuser le réel, à accueillir ce qui est, sans résister, sans lutter sans cesse, cette fâcheuse tendance qui le mène à l'épuisement.
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