Le repos n’est pas un terme à la mode. Comment le pourrait-il dans une société où règne le productivisme, « le temps c’est de l’argent », et où le temps gagné grâce à la technique, sert à multiplier les activités.
Pour autant, se reposer ne signifie pas ne rien faire et peut revêtir de nombreuses formes :
- dormir, c’est à dire laisser le temps à notre corps d’éliminer la fatigue,
- se construire une vie familiale ou sociale (repos dominical),
- se mettre à l’écart et retrouver son humanité, prendre le temps de vivre, de réfléchir, le temps d’être, de s’écouter, de se divertir ou d’apprécier le silence,
- découvrir aujourd’hui, par la méditation, le calme et la sérénité que nous trouverons dans le repos éternel.
Un ouvrage à contre-courant, pétri de citations issues de la tradition spirituelle chrétienne, qui encourage à reprendre en main le rythme de nos vies pour leur redonner le bon tempo et retrouver la paix.
Pour Bernanos comme pour Saint-Exupéry, l’empressement et la fascination de la vitesse masquent le malaise : l’homme pressé s’interdit de s’interroger sur sa condition, de contempler, d’intérioriser. Tout éloge du repos débute en définitive par un éloge de la lenteur : « Hâtez-vous lentement ! », avertit la sagesse populaire.
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