Dans nos sociétés occidentales, le respect de la liberté d'expression semble une évidence. Pourtant, nous dit Andrew Doyle, à bien y regarder et malgré la multiplication des moyens de communication, la libre expression semble de plus en plus être sujette à caution ✅ : celle des entreprises privées qui gèrent les réseaux sociaux, celle de l'état qui légifère sur les discours "haineux", celle de certaines minorités qui réduisent leurs opposants au silence par la force ou la peur,... le tout, sous couvert d'une société plus juste.
L'auteur nous rappelle que permettre l'expression ne signifie pas approuver les propos, que le refus d'écouter des opinions différentes 🙉, de frapper la parole d'interdiction ou de la pousser à l'autocensure 🙊 sont des menaces à la démocratie.
Un essai d'actualité, qui parle d'ouverture d'esprit, qui prône la richesse induite par la différence et par l'échange. Un avertissement pour se souvenir que la liberté est un fragile équilibre qui n'est jamais acquis définitivement, que le rejet du débat engendre un dangereux appauvrissement des idées, que la vigilance est de mise pour ne pas laisser s'insinuer la censure 🤐, fut-elle justifiée par une dictature du "Bien".
En qualifiant certaines opinions de violence, les activistes peuvent justifier la censure comme une forme d’autodéfense et s’exonérer du devoir de valider leurs propres arguments ou de réagir face à ceux des autres.
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