L'humanité du XXIème siècle pensait s'être émancipée de sa condition jusqu'à être en capacité de déjouer la mort. Comme un château de sable face à un tsunami 🌊, l'épidémie de COVID-19 est venue balayer cette confiance et rappeler la fragilité qui est la nôtre. Pour nous adapter il a fallu contraindre notre liberté : relations, activités, port du masque 😷, vaccination, et redécouvrir notre finitude. Comme toutes limites, elles sont perçues soit comme des murs infranchissables qui nous enferment, soit comme des obstacles à surmonter 🪜pour construire un monde meilleur.
Michaël Azoulay nous enseigne que c'est bien sur cette seconde voie que la sagesse juive nous conduit. Élaborée au fil des millénaires et issue d'une histoire mouvementée, elle a donné, à tout un peuple, des raisons d'espérer dans l'adversité 🤞. L'auteur nous décrit avec finesse la spécificité de la perception juive de la pandémie, du rapport à l'autre, du lien intergénérationnel, de la place du travail, du rôle particulier des soignants mais aussi de notions plus généralistes comme l'écologie, la maladie ou encore la mort.
Un livre qui met en évidence le pragmatisme de la pensée juive mais aussi tout le potentiel de la religion, lorsqu'elle est vécue en humanité et avec compassion, a devenir source de solutions 💡 sur lesquelles s'appuyer pour relever, et non subir, les défis qui nous attendent dans l'avenir.
Pour un observateur extérieur, le chabbat ressemble à un carcan.[...] Néanmoins, pour celui qui vit ce repos hebdomadaire, il n'est pas de plus grand sentiment de liberté que de s'affranchir de tous les gestes réflexes de la semaine et de tous les besoins créés par les technologies qui occupent de plus en plus de place dans notre quotidien.
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