Nous voudrions tous vivre dans un monde où tout va pour le mieux, sans ennuis, sans guerres, sans famines, sans problèmes climatiques, en un mot celui des Bisounours 🧸. Mais l'actualité nous ramène à la dure réalité qui a plutôt des allures de catastrophe. Alors comment, dans ce contexte, pouvoir encore parler de Bonne Nouvelle (Évangile) ?
Peut-être, nous explique Adrien Candiard, en relisant l’Évangile dans son intégralité, pas seulement les passages réconfortants, mais aussi les textes apocalyptiques (comprenez de révélation). Ils nous enseignent notamment que le mal fait partie du monde, qu'il provient du péché, c'est-à-dire du refus de l'amour de Dieu 💔(mais aussi des autres car convenons que les relations humaines sont rarement faciles) et que la vie simple préconisée par les chrétiens est déjà une réponse à la gourmandise 🍭 (la société de consommation) qui détruit aujourd'hui notre planète.
Un petit livre concis qui rappelle que l'histoire de l'humanité a toujours été ponctuée de maux, Jésus lui-même a dit "cette génération ne passera pas que tout cela ne soit arrivé" (Mt 24,34). Pour les surmonter, les écrits apocalyptiques sont une source d'espérance 🕊️, car ils nous montrent que, malgré notre désir de perfection, ce sont bien nos défauts, nos erreurs qui nous définissent et nous obligent à progresser 🆙. D'ailleurs, ne sommes nous pas en admiration devant les personnes qui surmontent leurs failles ? Ne sont-ce pas nos faiblesses qui nous rendent plus humains ? Ne serait-ce pas cette humanité que serait venu partager Dieu en s'incarnant ?
Il serait naïf, évidemment, de prétendre lutter contre les désastres climatiques en s'en remettant à la seule prière, mais il ne serait pas moins naïf d'imaginer vaincre le mal sans s'attaquer à ses causes, et d'oublier que le premier lieu où je peux envisager de le déraciner, c'est ma propre vie.
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