Toujours plus de beauté, de richesse 🤑, de succès : dans l'esprit de beaucoup et l'image que nous renvoient quotidiennement les médias et les réseaux sociaux, réussir c'est être le meilleur. Mais cette quête donne-t-elle réellement un sens à notre existence, nous rend-elle heureux(ses) ou bien nous inscrit-elle seulement dans une boucle perpétuelle ♾️ qui nous pousse à poursuivre un nouvel objectif , toujours plus ambitieux, lorsque nous avons atteint de premier ? Et que dire alors des personnes qui n'ont pas les moyens de participer, les laissé(e)s-pour-comptes, les invisibles ?
A bien y regarder, dans les Évangiles, ce sont finalement ceux que l'on n'entend pas 🤐, qui sont sur le bord du chemin, qui ne peuvent plus que crier (possédés), ceux qui pleurent, qui obtiennent l'attention de Jésus et la première place dans le récit. Sinon, pourquoi les évangélistes les mentionneraient-ils ? Jésus se laisse déranger, s'arrête et se tourne vers eux. Lui-même ne sera-t-il pas de ceux qui ne comptent pas et qui se taisent au moment de son jugement et de sa passion ✝️ ?
Etienne Grieu perce une ouverture sur un autre monde, non plus celui du bling-bling où posséder une "Rolex" ⌚ est l'objectif ultime de toute une vie, mais, à contre-courant de toute compétition, celui qui place en premier l'attention gratuite à l'autre. Un livre sensible, enraciné dans les Évangiles, qui donne la parole aux inaudibles 🔇et montre toute la richesse des personnes en situation d'exclusion qui sont les meilleures pour nous aider à sortir de notre enfermement et redevenir pleinement humains.
Les cris des Évangiles signalent le surgissement de questions urgentes, guère assumées par l'organisation existante de la vie sociale ou religieuse. [...] De fait, la Bonne Nouvelle va se déployer, en grande partie, en réponse aux appels stridents ou silencieux de ceux qui sentent, tout proche d'eux, la menace de basculer hors du monde.
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