Transmettre c'est "faire passer quelque chose à quelqu'un". Si cette définition nous permet de visualiser une sorte de relai, elle ne nous explique cependant pas ce qui le motive. Pourquoi l'humanité ressent-elle ce besoin de transmettre 🎁 ? De quelle manière s'y prend-elle ?
Dans l'antiquité grecque, nous dit Catherine Chalier, Homère s'appuyait sur une histoire, un récit, qui contenait tout à la fois 🎭 poésie, vérité, religion, éthique afin de propager la sagesse. Dans la Bible, l'Ancien Testament enseigne que le malheur peut être surmonté grâce à la foi 🙌 en Dieu. Jésus indique que sa parole doit se propager en s'incarnant dans un homme, un lieu et une histoire pour fructifier. Si le désir de transmettre est couplé à celui de recevoir alors la nouvelle génération pourra s'appuyer avec confiance sur l'expérience de l'ancienne pour trouver sa place dans une histoire 🏰 qui se perpétue, une tradition vivante qui fait sortir le présent des ténèbres de l'incompréhension.
Un exposé perspicace et d'actualité dans une société qui confond informer 📰 et transmettre. Mais la transmission est une éducation à la liberté, essentielle pour ne pas abandonner nos enfants dans le monde chaotique d'internet et des réseaux sociaux 📱. Un ouvrage qui montre également l'urgence de se remettre à tisser 🧶 avec une histoire commune, riche des couleurs des diversités sociales, culturelles, ethniques que nos enfants pourront ainsi transmettre aux leurs.
L'adage du "choix ultérieur" de l'enfant, en matière de religion ou de philosophie de la vie, ratifie, en fait, l'abandon des dites religions ou philosophies, au profit inévitable de la domination de la culture scientifique et technique, mais aussi des idéologies et des modes du moment.
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