Passer sa vie à servir des entreprises 🏭 dont le seul but est de rapporter toujours plus d'argent aux actionnaires tout en détruisant la planète ne fait plus recette. Mais sortir d'une société basée sur la croissance 📈 n'est pas si facile. Alors que faire : déserter ou s'engager ?
Hubert de Boisredon dresse le constat de la situation actuelle : une croissance illimitée dans un monde fini est impossible, le plaisir sans mesure de certains pendant que d'autres meurent de faim est inconcevable et la technique 📡 ne pourra pas tout résoudre.
Il préconise d'abord la désertion, qui permet le recul et la prise de conscience puis l'engagement, individuel, simplement en faisant de son mieux, sans s'épuiser ni se décourager, car il n'y aura pas une réponse mais des myriades de petites solutions dont la somme sera significative : " l'enfer, ce n'est pas d'échouer, c'est de ne pas essayer. " (Ben Mazué) rappelle-t-il.
L'entreprise 🏢 doit aussi être un lieu de changement car, même si la rentabilité est nécessaire, d'autres objectifs peuvent être poursuivis en lien avec l'innovation, l'environnement et la solidarité 🤝. Et pour cela il faut oser former des dirigeants responsables avec des qualités humaines telles que l'attention à l'autre, l'esprit d'équipe ou l'écologie, enracinées dans l'amour et l'espérance.
Fondamentalement, je crois en la complémentarité entre, d'une part, des temps de ruptures qui testent notre liberté fondamentale et ouvrent des brèches pour un autre chose et, d'autre part, l'engagement au cœur du système pour le faire évoluer. [...] "Si on veut changer la trajectoire d'un avion, il vaut mieux être dedans que dehors".
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