Sept théologiennes livrent 🎙️ leur point de vue sur l’Église d'aujourd'hui et confient leur réflexion sur celle de demain. Voici quelques une de leurs idées que je t'invite à découvrir plus en détail 🔎 au cœur de leurs démonstrations.
L’Évangile nous dit qu'"on reconnait l'arbre à ses fruits" 🍒 alors que penser des abus, sexuels ou d'autorité, sur les mineurs ou les religieuses, et des avortements pour ne pas entacher l'image de l’Église ? Comment conserver la confiance nécessaire à la condition de disciple ? Décrédibilisée, la spiritualité chrétienne n'a plus de légitimité 🙉 face aux grandes questions sociétales actuelles.
L'histoire montre que plusieurs réformes, de l’Église et des ordres, ont eu lieu pour rester au contact de la société ou de nouvelles interprétations de l’Évangile. Aujourd'hui c'est la place des femmes 👩 qui interroge car si Jésus s'est fait homme, c'est au sens de l'humanité et non du genre masculin, alors pourquoi l’Église sépare-t-elle Marie de Saint Pierre 🗝️ ? Saint Paul assure pourtant qu'avec le baptême, toutes et tous ont revêtu le Christ, les responsabilités dans les communautés naissantes étaient d'ailleurs mixtes.
L’Église ne doit plus exclure car c'est étymologiquement le rôle du diable (diabolos) de diviser ✂️. Elle doit rassembler et, pour cela, trouver une forme inédite qui réinvente les rapports entre clercs et laïcs, avec les pauvres et recréé du dialogue avec le monde 🌍. Il lui faut plier le genou pour se mettre à hauteur d'homme, comme l'ont fait les premiers chrétiens, et enraciner la Bonne Nouvelle dans le terreau 🌱 d'une société qui a soif d'espérance.
Jamais comme de nos jours la tradition catholique n'est apparue plus archaïque, plus dépassée par son époque et par les transformations de la société. [...] De l’Église - après le pontificat de Benoit XVI - ne nous parvient plus de lecture critique de la modernité, ni de véritable confrontation avec les changements que le monde est en train de vivre.
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