En commençant son livre par des exemples de maltraitance de salariés en Chine, en Russie ou en Iran, l'auteur nous conforte dans l'image que nous projetons sur ces pays en dictature 🔫. Quelle surprise alors de découvrir qu'ils ont en réalité lieu aux États-Unis !
Une belle démonstration que le principe de liberté est une erreur lorsqu'on s'adresse aux marchés : les structures privées visent avant tout à maximiser le profit 🤑 des investisseurs. Pour ce faire, les fonds spéculatifs élaguent les coûts salariaux et ne recherchent pas la durabilité de l'entreprise. Les salariés ne peuvent que subir 📉 les revenus instables et les emplois à temps partiel qui favorisent la précarité.
Non, le capitalisme n'est pas synonyme de liberté : un patron peut priver un individu de revenus s'il ne fait pas ce qu'il demande et les clients doivent acheter au prix fixé 💳 alors qu'il y a de moins en moins de concurrence. Le glissement des services publics vers le privé accélère encore la diminution des droits des personnes.
Le pouvoir politique démocratique, malgré les lois antitrust, est dans l'incapacité de soumettre le marché qui se transforme peu à peu en usine à tyrans 👹 qui soumettent la classe ouvrière pour le besoin des détenteurs du capital. Le néolibéralisme, en dépolitisant l'entreprise, met peu à peu fin au droit du travail. Pour l'auteur, Il est encore temps de redonner du pouvoir à l'état 🏛️ et aux syndicats afin de garantir certaines valeurs morales comme celles de la doctrine sociale de l’Église, car on ne pourra servir à la fois Dieu et l’Argent. (Mt 6, 24)
Sans même s'embarrasser de la prétention d'être un terrain "neutre" pouvant être contesté par différentes classes, le néolibéralisme façonne et engloutit le paysage politique lui-même, en détruisant au bulldozer des repère autrefois familiers tels que "les classes sociales", "la solidarité" ou "le bien commun".
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