Jésus nous enseigne que l’on ne peut servir Dieu et Mammon ou que l’homme ne vit pas seulement de pain. Pourtant le bon samaritain fait du bien avec l’argent 🏨 qu’il dépense. Alors que penser de l’argent ?
Aristote lui donne 3 fonctions : définir un prix, servir de moyen de paiement et constituer une réserve, auxquelles Benoit XVI ajoute la possibilité du don. Au niveau mondial, il procure un véritable pouvoir politique au pays dont la monnaie 💰 est utilisée lors des échanges.
S’il représente une quantité de travail 👷, les banques en tirent cependant profit sans rien apporter à la société 💸, ce qui conduit à une hausse des inégalités, un sentiment d’injustice et, finalement, une dépréciation de la valeur du travail. Elles manipulent de grosses sommes 💹qui ne leur appartiennent pas et font rembourser leurs erreurs de gestion aux particuliers, sans contrepartie ni remise en cause du système.
Ce livre rappelle que la corruption du monde n’est pas économique mais découle du péché qui altère notre humanité et nous avilie socialement. L’argent n’est donc pas le problème, c’est la convoitise 🤑 avec laquelle il est utilisé. Alors gardons à l’esprit la différence entre richesse matérielle et richesse spirituelle pour savoir ce qui est essentiel pour « gagner sa vie » (Mc 8,35) et capitaliser de vrais trésors (Mt 6,19-21).
La monnaie, ou l’argent, est une réalité ambivalente, à la fois noble et trompeuse : parce qu’elle est centrale dans la vie de l’homme, elle peut être pour lui le moyen d’une vie plus vertueuse comme un objet de perdition.
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