Comment prendre position sur la fin de vie quand on n’y connaît rien ? Eh bien on demande 🧐 à ceux qui s’y confrontent tous les jours.
Les soins palliatifs, arrivés après une période où l’on « endormait » les personnes sans même les prévenir (sic), sont à l’opposé de notre culture utilitariste : éloge de la lenteur 🐢, ils prônent l’attention à l’autre et le faire ensemble.
Pour ouvrir une réflexion dépassionnée, il faut faire primer le factuel sur l’idéologie ou l’émotion. L’auteure nous explique donc qu’en 25 ans et plus de 13000 patients accompagnés, seuls 4 ont voulu mourir. Pour les autres, l’écoute et la gestion de la douleur 🤕 ont permis de trouver des solutions...mais il faut pour cela choisir le « quoi qu’il en coûte ».
N’oublions pas non plus que l’humain a ses contradictions 🫤 et peut rapidement changer d’avis car la mort est une réalité abstraite. C’est aussi le cas pour notre société qui, d’un coté, lutte contre le suicide mais, de l’autre, veut en proposer un « assisté » !
Un témoignage où alternent, comme dans la réalité de son auteure, les rendez-vous avec les instances du pouvoir 👑 et les visites 🩺 de patients sur le terrain. Se côtoient ainsi les visions politiques plutôt froides, pressées et partiales avec celles des soignants qui privilégient chaleur, humanité et écoute.
Ce livre aurait pu être un James Bond « Tuer n’est pas soigner » mais c’est plutôt une love story, un message de fraternité pour que la mort 😵 ne soit jamais un choix de vie ❤️.
Voyez autour de moi ceux qui refusent d’avoir le pouvoir de faire mourir quand ils n’ont pas celui de guérir. Tous ceux qui veulent soulager jusqu’à la mort plutôt que de donner la mort, même si on le leur demande. [...]Plus de 90 % des médecins et des infirmiers ne veulent ni prescrire, ni préparer, ni fournir, ni administrer un produit létal.
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