En France, seuls 2 %, de la population se dit catholique. Face à ce constat, certain(e)s prônent le « réveil de la force » et pensent que les croyants doivent se transformer en super-héros 🦸 et former un corps d’élite.
Mais c’est oublier, nous dit l’auteur, que l’Évangile s’adresse aux pécheurs, aux païens et que Dieu s’est choisi un peuple de petits, de médiocres, de faibles. S’il est vrai que notre société exacerbe le sentiment d’admiration 😮, il mène souvent au sectarisme en religion. Attention donc aux faux prophètes qui veulent attirer la lumière sur eux alors que les saints la diffusent aux autres. Et puis l’Église n’est pas un réseau social qui cherche compter toujours plus d’abonnés. Jésus lui-même n’avait-il pas que 12 apôtres ?
La seule radicalité doit être celle que l’on trouve dans les paroles du Christ, volontairement provocateur, avec un jeune homme riche qui doit vendre tous ces biens, une invitation à se mutiler l’œil 👁️ ou la main plutôt que de céder à la tentation ou encore préférer Jésus à sa famille.
Un livre qui décrypte parfaitement les mécanismes ⚙️ de l’extrémisme et les raisons pour lesquelles il déteint sur certain(e)s croyant(e)s. Il nous montre aussi la nécessité de lui résister car il scinde le monde en 2, ceux qui pensent pareils et les autres, et s’accompagne d’un sentiment victimaire 😢. Il rappelle enfin, dans une magnifique conclusion à découvrir, que notre foi commande de conserver l’espérance et d’aimer son prochain car il n’y aura aucune hiérarchie au paradis.
Si toute l’histoire racontée par la bible est celle des incompréhensions, des infidélités, des crises de confiance entre Dieu et ce peuple « à la nuque raide » (Ex 32,9) , jamais Dieu n’a renoncé à le sauver collectivement,en tant que peuple, et jamais ce salut n’a été décrit comme devant provenir d’une « élite » identifiée.
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