Le moins que l’on puisse dire c’est que le pape François n’a laissé personne indifférent 🤯. L’humanité et la simplicité de son message résonnait en chacun(e), catholique ou non, dans un monde en pleines mutations climatique, géopolitique ou numérique.
Il a combattu la pauvreté en reprochant aux sociétés de produire des pauvres et en invitant les jeunes au bénévolat. Il s’est insurgé du sort des migrants jusqu’à transporter des familles dans son propre avion. Il a aussi parlé écologie 🌱 avec Laudato Si et défendu la sauvegarde de la maison commune, alertant sur la vulnérabilité de la Création, détruite par une humanité qui devrait en être la gardienne.
Il a également prôné l’ouverture sur les questions de l’homosexualité, du dialogue interreligieux ou encore des liens intergénérationnels. Il a réformé l’Église en faisant entrer des femmes 🙋♀️ dans l’administration et en ouvrant la porte aux laïcs, notamment dans les synodes, en expliquant que « Marie est plus importante que Pierre ». Il a abolit le secret pontifical dans les cas de violences sexuelles et d’abus sur mineur.
Un livre extrêmement bien documenté, qui, s’il reprend les événements marquants 📰 du pontificat du pape François et ses grands textes, à surtout la bonne idée de nous les présenter dans leur contexte. Il est ainsi plus facile de comprendre ce qui a motivé ses décisions mais surtout de mieux cerner cet homme à la personnalité complexe : ascétique, parfois ferme jusqu’à frôler l’autoritarisme, impatient mais aussi mélancolique, empathique ou sensible.
Pour recomposer le puzzle et unifier son existence, Bergoglio a recours aux quatre principes directeurs de sa vie sur lesquels il s’attarde dans son encyclique programmatique La Joie de l’Évangile : la réalité est plus importante que l’idée ; l’unité prévaut sur le conflit ; le tout est supérieur à la partie ; le temps est supérieur à l’espace.
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