L’Église d’aujourd’hui, face à la raréfaction des prêtres et des pratiquants, aux abus en tous genre, à la difficulté de trouver la juste place des femmes,…se cherche un nouveau souffle 😮💨. L’auteur, relisant les écrits de Saint Paul, réactualise la vision qu’en avait l’apôtre.
Tout d’abord, nous dit-il, Jésus a libéré le monde du joug de l’esclavage ⛓️💥, ce n’est pas pour que l’Église en invente un nouveau. La pastorale de Saint Paul n’est ainsi pas centrée sur les clercs mais bien sur les baptisés qui possèdent chacun un charisme, une autorité qui vient de Dieu.
C’est au IIe siècle, sous la pression du judaïsme, qu’une séparation des rôles entre famille et travail pour les laïcs et ministère pour les clercs se met en place. S’ensuit alors une structuration de l’Église telle que nous la connaissons et une marginalisation des femmes 🚻. Il manque depuis un collège de sages, qui pourrait être de féminin, pour faire entendre l’intégralité de la voix du monde. Pourtant, l’Évangile abolit les distinctions sociales ou sexuelles (Ga 3, 28). L’auteur rappelle également que la notion de « supérieur », initiée par Saint Benoît, entraîne nécessairement une forme de servitude car génère des « inférieurs ».
Une relecture revigorante de Saint Paul qui rappelle que l’autorité doit provenir d’une adhésion libre de chacun(e) au Christ et non au clergé, que l’Église doit être celle de la participation et non de la soumission et qu’elle a pour vocation de dynamiser la vie spirituelle 💒 et non de la moraliser.
Ce qui caractérise la pastorale paulinienne, c’est qu'elle ne s'appuie pas sur des clercs ou des congrégations religieuses, mais sur les laïcs, en mettant au centre de la vie de l’Église le baptême. L'identité chrétienne ne se conjugue pas en deux catégories, les clercs et les laïcs, mais en une seule : les baptisés.
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