Jésus, Verbe fait chair, porte en lui la joie 😌 divine. Mais au moment de la Passion, cette joie s’est-elle dissoute dans la souffrance ? La tradition chrétienne révèle un Christ dont la vie, bien que douloureuse, n’est cependant pas malheureuse.
Lors de sa Passion, nous dit l’auteur, le Christ ne subit pas le châtiment d’une divinité courroucée à la place des hommes. Il offre une intercession et demande pardon pour nos péchés car nous sommes incapables de nous sauver nous-mêmes. Son obéissance est un « oui » ✅ à la Providence, qui transforme la Croix en une source de réconciliation et de grâce. Les traditions franciscaines ou dominicaines soulignent d’ailleurs cette joie eucharistique, présente dès les Évangiles (cf. Lc 10, 21).
La théologie révèle un Père qui, dans sa tendresse, contemple le don total du Fils, qui rend grâce et aime jusqu’au bout. La Croix devient ainsi le lieu où se manifeste la communion 🫂 parfaite entre les personnes divines, à laquelle les hommes sont invités à s’associer. Les saints, par leur vie, témoignent de cette joie retrouvée dans l’offrande et la contemplation, image de la vie trinitaire.
Ce livre de théologie démontre que le Christ en Croix, loin d’être un symbole de tristesse et de désespoir, incarne au contraire la victoire de l’amour et de la joie sur la souffrance. Le sacrifice de Jésus, acte libre et joyeux, nous révèle la profondeur de la miséricorde divine. Il invite aussi chacun(e) d’entre nous à transformer les épreuves du quotidien en offrandes d’amour 😘.
Tout en tremblant à la pensée de ce qu’il allait subir […], Jésus est allé vers son supplice dans la joie de réaliser un acte qui allait avoir des répercussions inouïes. Sur le point d’offrir au Père un sacrifice destiné à sauver tous les hommes, il ne pouvait pas ne pas être profondément heureux.
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