Que peut bien signifier le fait que, même après la Résurrection, le Christ ait conservé ses blessures 🩹? Qu’est-ce que les marques de la Passion sur son corps pourraient nous apprendre sur notre façon d’habiter le monde ? L’auteur nous invite à les méditer une à une pour en saisir le sens.
Ainsi la gifle🥊, tentative de vexation du diable, rappelle d’accepter la petitesse en toute humilité ; la flagellation, qui rend Jésus méconnaissable, invite à se libérer de l’apparence ; le couronnement d’épines à toujours conserver notre dignité ; le portement de la Croix à accepter les responsabilités et garder confiance dans nos moyens ; le Christ nu à ne pas avoir peur du regard 🫣 des autres. Les mains, spécificité de l’humanité, sont clouées pour empêcher de bénir et d’agir dans le monde ; les pieds sont immobilisés afin d’entraver l’avancée et d’interdire le « lève-toi et marche » (Jn5,8). Enfin le cœur, synonyme d’amour qui reçoit et donne sans cesse, est transpercé pour arrêter ce mouvement.
Ce livre enseigne donc que les blessures du Christ, contrairement à la première impression, sont en réalité des marques de victoire 🏆 qui nous montrent l’étendue de ce que nous pouvons faire. D’ailleurs les saints n’apprennent-ils pas, en les contemplant, à crucifier leurs péchés pour guérir ? Chacun(e) d’entre nous ne devrait-il(elle) pas en faire autant afin de grandir en humanité ?
Nous allons nous immerger dans le mystère des blessures de Jésus. Cette méditation pourrait sembler sombre à première vue, mais elle est en réalité une source éclatante de guérison et d’espérance.
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